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MANIFESTATIONS |
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Extrait : Fernando Arrabal, extrait de Assyrie et Venise, in ' ' ' Le Cahier du Refuge ' ' ' 218, décembre 2012 Vidarrabal : Comme toute forme de vie Vidarrabal est né d’une rencontre. Un soir à Paris j’assiste à une adaptation de La pierre de la folie chez Fernando Arrabal. Texte torturé, reflétant à certains égards le poids de l’histoire sur son sujet, une plume à la fois encrée dans le sang et les traces d’un tricycles envolé dans les cieux, autant d’éléments qui m’ont conduit à pousser mon regard vers cet homme dont j’ai pu croiser le sourire sous le menton de mon père. Le film est une forme de biographie menée avec l’artiste dont le drame personnel qu’est la disparition de son père durant la guerre civile Espagnole n’a pu tarir la formidable animosité présente en son oeuvre. Enfant de la guerre, exilé volontaire puis forcé, il n’eut cesse de se battre contre toute forme d’autoritarisme qui font de son univers un champs d’expérimentations ludiques aux teintes empruntes de surréalisme. André Breton, Tristan Tzara, puis Topor et Jodorowski avec qui il créait Panique ; c’est aussi ces rencontres là Arrabal ; une plume entre les branches de l’Arbre du bien et du mal. Un voyage au delà des cultures, des frontières ou le paysage de Fernando Arrabal se dessine comme une île entre les étoiles. Dans l’obscurité, Fréderic Arrieta Arranzueque, spécialiste de l’oeuvre, nous accompagne de ses feux dans la compréhension de cet homme de génie dont l’univers oscille entre la feuille, la scène et le cinéma. Xavier Pasturel Barron, à propos de son film Vidarrabal, in ' ' ' Le Cahier du Refuge ' ' ' 218, décembre 2012 |
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voir aussi : Serge Assier / Fernando Arrabal (Expositions) lire aussi : 218 (Serge Assier / Fernando Arrabal) sur internet : Bibliographie de Fernando Arrabal |