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MANIFESTATIONS |
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Extraits : extrait de Joerg Ortner – il faut laver le cœur de Rimbaud par Jean Daive, in ' ' ' Le Cahier du Refuge ' ' ' 213, juillet 2012 […] Son oeuvre, c’était une autre histoire. Je ne sais pas comment il avait pu acquérir une telle maîtrise technique. Tout ce qu’il faisait était extrêmement bien ficelé. Il avait trouvé sa sauce personnelle. C’était unique. Et un sens de la métaphore sans pareil. Pas un détail, chez lui, n’était anodin. Je n’ai jamais parlé de son travail avec lui. Ça nous aurait emmené trop loin. Il aurait fallu y consacrer dix-huit heures par jour, jour après jour. Pour vous donner un exemple, après une autre rencontre aux Pastels Roché, nous sommes rentrés une nouvelle fois à pied jusqu’à chez moi, c’est-à-dire de la rue Rambuteau à la porte Didot, en nous arrêtant, inutile de le préciser, dans tous les bistrots. Il avait entrepris, tout au long du trajet, de me faire cette fois-là un cours sur Spinoza. À un moment, arrivés à la porte Didot, n’en pouvant plus, je lui ai dit : « Attends, Joerg, est-ce qu’on parle du même Spinoza ? Celui que j’ai connu avait un Delicatessen, rue des Rozier. Il est ensuite parti pour New York ouvrir une pizzeria... » « On ne peut pas parler avec toi, m’a-t-il seulement répondu, tu ris toujours de tout... » […] extrait de Témoignage, par Sam Szafran, in ' ' ' Le Cahier du Refuge ' ' ' 213, juillet 2012 Le film : Ein Fuge (agressive Melancolie, gegen eine Stadt), 35mm, 17’ Une fugue, Agressivité mélancolique dans une ville. "Ce film de Joerg Ortner n'est pas seulement la traversée d'une ville (Vienne) mais une dérive, au sens situationniste du terme, dans Vienne rendue sous la forme du négatif, par une réinvention des valeurs." Présentation par Jean Daive. |
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voir aussi : Joerg Ortner (Expositions) lire aussi : 213 (Joerg Ortner) |