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MANIFESTATIONS |
rencontre avec le résident du cipM
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Albert Roig, en résidence au cipM, au printemps 2011. • Extrait : Je n’écris pas à la machine. Un soleil que pointe la main droite, en s’ouvrant, dégage une senteur, elle m’enchante, substantive, soleil inédit. Je baignais naguère corps et voix. Traces et sable reviennent encore. À présent la blessure vive des pensées brûle dans la chair, et elle palpite. J’aimerais saisir encore tout ce qui palpite dans la tendresse qui enfile ses sandales et pointe vers la maison, et elle rit, et elle est la vive caresse de la cuisine qui dresse la senteur, et elle est un écho du goudron et du sable sous les vagues, soleil aveuglant, inédit. M’appuyer verte joie sur un angle inédit du coude et de la main. La chaux suinte, palpite, le mois d’août – ses midis – a les pieds pleins de sable, enclos, volets, pénombre et le miroir qui pointe vers un jeune garçon, son corps nu enchanteur, contre le frais du carrelage, dos à vif. […] Extrait de La Maison s’appelle Teresa, in ' ' ' le Cahier du Refuge ' ' ' 201, mai 2011 |
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voir aussi : Albert Roig (Résidences) lire aussi : La Tempête 201 écouter : ![]() |