![]() |
MANIFESTATIONS |
|
||||
Les Rencontres d’Averroès ont à présent quatre points d’ancrage et une ambition internationale. • Les tables rondes qui constituent le coeur de la manifestation • Le programme culturel « sous le signe d’Averroès » qui propose une approche artistique et sensible, souvent plus accessible, de la problématique qui sera débattue lors des tables rondes et qui se déploie dans toute la région (Aix, Arles, Martigues, Port de Bouc, La Garde, Marseille, Vitrolles, La Ciotat, Carry le Rouet...) • Le dispositif Averroès Junior dont l’objectif est de sensibiliser les jeunes générations à la complexité du monde méditerranéen qui les entoure. • La diffusion des débats : Internet, radio et édition papier • La création de Rencontres Sous le signe d’Ibn Rochd au sud de la Méditerranée. « La Méditerranée a son tragique solaire qui n’est pas celui des brumes. » présentation : Les poèmes de Ghassan Zaqtan égrènent des noms et des images de lieu, souvent avec des dates. On pressent qu’il a beaucoup marché avant de rentrer, en 2004, en Palestine, terre de la naissance et de l’enfance quittée en 1967. La boucle serait-elle bouclée, après des années de remémorations et de rêves glorieux des retrouvailles avec le pays recouvré ? Zaqtan s’en est expliqué ailleurs : le poète rentre, portant son exil avec lui, mais il lui faut abandonner l’icône de soi-même, renoncer à l’héroïsme de l’exilé, pour prendre place au salon comme les autres membres de la famille. Les poètes de Palestine, et de la région plus largement, ont dû redéfinir les relations du poétique avec le politique, qui s’en trouve davantage accroché au monde quotidien – et, à partir des années 1980, renonçant à la mission de héraut d’un peuple, la poésie s’est départie d’exigences qui n’étaient pas de son champ. […] Jean-Charles Depaule, in le ' ' ' Cahier du Refuge ' ' ' 184, octobre 2009 extrait : Damas 1986 Le tintement de la clé ne m’appartenait pas ni le soleil que j’appelais depuis le battant de la fenêtre ni ce peu de temps pour sympathiser Cet étroit matin ne m’appartient pas tout éclaboussé au-dessus du jardin des voisins au bord de l’oreiller Ni le rire de la fille qui chatoyait derrière le pot de fleur dans le vent Sûrement une main cueille un jasmin dans le voisinage Si elle fermait le poste de radio, notre voisine, j’entendrais Comment l’eau se brise sur ses mains quand elle fait la lessive ! J’aurai ouvert la fenêtre j’aurai éteint les lumières. extrait de Suppléments au passé, in le ' ' ' Cahier du Refuge ' ' ' 184, octobre 2009. |
||||
lire aussi : 184 Suppléments au passé écouter : ![]() ![]() sur internet : Les Rencontres d'Averroès |