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MANIFESTATIONS |
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Au cipM 19 h 00 : rencontre avec le cinéaste Jacques Rozier et Émile Breton, critique de cinéma, suivie de la projection de : Supplément au voyage en « Terre Philippine », production 17 et Extérieur Nuit, 2008, 12’. 21 h 00 : Adieu Philippine, 1961, 103’, un film phare de la Nouvelle Vague présenté par Jacques Rozier.  Jacques Rozier Un des plus grands cinéastes vivants est français : Jacques Rozier. Mais le sait-on suffisamment ? Admiré par Eustache, Pialat, Godard, il est régulièrement remis sous les feux de l’actualité, sans qu’on puisse dire que son nom est véritablement familier à un large public (...) La poésie très particulière de ses films vient à la fois de ses scénarios loufoques et cruels (car la fin, immanquablement, marque une retombée dans le réel : le héros de Philippine, à son retour de Corse, part pour l’Algérie en guerre, et le spectateur est persuadé, sans que Rozier n’ait rien explicité, qu’il va y trouver la mort (...) et de sa mise en scène unique, expérimentale (...) Parmi les cinéastes français de sa génération, il est unique : il est à la fois un cinéaste authentiquement populaire, et résolument expérimental. Populaires, les films de Rozier le sont par les acteurs qu’il emploie : Bernard Menez, Pierre Richard, Jacques Villeret, Luis Rego... Musique des sons, musique des images : les films de Rozier sont montés de façon rythmique. Les plans-séquences qu’il exige des acteurs, jusqu’à épuisement, pour obtenir un fragment de réalité échappé au jeu, un éclat de rire, un coup d’oeil, peuvent rester tels quels dans le film, ou se trouver fractionnés, concassés, et remontés selon le rythme de la bande-son (...) Prendre un papillon entre ses doigts pour le voir de plus près, c’est détruire ses couleurs. Les films de Rozier sont des papillons. Christophe Mercier, Les lettres françaises, 30 novembre 2004. Vingt ans d’Extérieur Nuit Pour nos 20 ans, nous choisissons Jacques Rozier, le cinéaste auquel « le présent appartient ». Nul mieux que lui ne filme la grâce fugitive et aléatoire de l’instant présent. Nul mieux que lui ne cesse de faire du cinéma. Michèle Berson Les Variétés • Maine Océan, 1985, 131’,Samedi 22 novembre à 20 h 00 en présence de Jacques Rozier et Bernard Menez. Les Variétés • Du côté d’Orouët, 1973, 150’,Dimanche 23 novembre à 13 h 30 en présence de Jacques Rozier et Bernard Menez. FIDMarseille, bureau du festival Œuvres pour la télévision, en présence de Jacques Rozier et Emmanuel Burdeau, rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma (s. r.)Mardi 25 novembre à 20 h 00 Le rendez-vous des quais • Rentrée des classes, 1956, 24’ (s. r.)Vendredi 28 novembre à 19 h 00 • Blue Jeans, 1958, 22’ • Les naufragés de l’île de la Tortue, 1976, 140’. L’Alhambra Cinémarseille • Nono Nenesse, 1975, inédit.Samedi 29 novembre à partir de 15 h 00 • Joséphine en tournée, 1990, 2 épisodes de 50’ (s. r.) « Carte Blanche à Jacques Rozier ». Information : Extérieur Nuit, 04 91 33 50 88, exterieur.nuit@neuf.fr |
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