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MANIFESTATIONS |
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L’association [Libraires du Sud], la librairie Regards et le cipM ![]() Beyrouth, que l’UNESCO vient de désigner capitale mondiale du livre en 2009, reste un îlot de créativité pour les écrivains de langue arabe qu’ils vivent à Rabat, Londres, Alger ou Paris. La presse et l’édition y sont libres de toute censure, le Liban demeurant la seule démocratie parlementaire arabe de la région. Beyrouth compte ainsi plus de trois cents maisons d’édition, un nombre important de librairies de qualité et il s’y publie dix quotidiens en arabe et plusieurs magazines en français, en anglais et en arménien. Elle accueille, chaque année, un salon du livre français qui attire plus de 100 000 visiteurs. En dépit de la guerre subie en 2006 et d’une grave crise politique, le Liban connaît une véritable frénésie créatrice dans les domaines des arts et surtout des lettres. Avec cette édition libanaise, Les Belles Etrangères souhaitaient donc rendre compte de cette effervescence culturelle et de la littérature, toute en nuances, de ce pays. Huit écrivains arabophones et quatre francophones la représentent et permettront au public français de découvrir deux générations d’écrivains du Liban d’aujourd’hui : celle qui a connu la guerre civile de 1975 et celle qui y a vu le jour. Mohamed Kacimi, extrait du ' ' ' Cahier du Refuge ' ' ' 164 |
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lire aussi : 164 écouter : ![]() ![]() sur internet : Belles Étrangères (Les) |