
Poésie comme pratique d’écriture autonome et primordiale dans une société qui ne lui accorde pourtant qu’une fonction discrète
Poésie qui tente de dire (louer ?) le monde et l’intime, le présent et le réel jusque dans leurs plus obscures matérialités
Poésie comme un plaisir (jeu de la langue sur son propre corps), polysémie de la marge et du mot
Poésie comme une prise de responsabilité de la forme par le poète,
Poésie comme résistance à l’érosion qui égrise la langue dans les communications obligées, multipliées, rapides, de surface.
Poésie (“de la tradition et de l’invention”) qui se met en danger, refusant même le “poétique”, écrivant contre elle-même et la loi du jour, comme inscription de son opacité, de l’insaisissable modernité
Poésie en question...
|