
Extrait :
parole éphémère
ce sera tout,
dans la quiétude
plus éternelle que notre mort.
parole éphémère
mais à l'intérieur, ils transforment le vacarme
en lits pour héritiers.
difficile de ne pas saisir
une amertume ou une ombre qui s'allonge indéfiniment.
comme si la lampe de la maison
se levait pour accueillir les invités
et les photos familiales
la nouvelle n'a éclairé
ni les longues lignes
ni la fragrance qui se répand.
il n'était qu'un corps fluet
et des ongles veillant sur tout un album.
ce sera tout.
des erreurs, vieilles comme le voilage
des années qui somnolent subitement, au milieu de l'hilarité des invités. Poème traduit par Maati Kabbal, publié dans poésie 98, n°74, octobre 1998, extrait du ' ' ' Cahier du Refuge ' ' ' 96, 2001. |