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MANIFESTATIONS |
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Selva : le mot dit à la fois santé ! et forêt... Effectivememnt on y boit des coups - et on en prend - et cela se passe dans la nuit humide de la forêt guyanaise, lors d'un banquet de légionnaires. Mais s'il est besoin de présenter le livre, autant citer Emmanuel Hocquard dans la revue CCP (5) : " Selva ! est un livre. Pas un poème (Élégie de Cayenne), évidemment. Ni une pièce de théâtre (Popote). Ni un livret d'opérette (La fillette du meunier). Ni un recueil de chansons (Il sentait bon = le sable chaud). Ni un documentaire sur la légion (Vos gueules là-dedans !). Ni une BD (Tintin en Guyane). Ni un scénario de film (Rocco et les quarante derrières). Ni un journal intime (Le képi blanc). Ni un roman. Pas même un roman d'aventure(s) (La cité sans femmes). Même pas un roman noir (La grimace porte conseil). Mais quand même tout ça aussi, et davantage encore." Dans ce davantage, je parlerai de la page. Il y a parfois dans le travail de théâtre (mise en scène ou lecture, acteurs professionnels ou étudiants, c'est pareil) une étape un peu pénible où il faut perdre ce qui s'est développé à travers la lecture du texte - des choses disons, qui seraient peut-être propres à l'expérience de la lecture de l'écrit. [...] Nanouk Broche, La voix de la page ?, in le ' ' ' Cahier du Refuge ' ' ' 115, avril 2003 |
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voir aussi : À partir de Selva ! de Frédéric Léal (École du Cipm) lire aussi : 115 CCP 5 écouter : ![]() |